Le paradis des voleurs [libre] HA7h9
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Thème 5 par Alwenn (Merci à Celska pour son codage) o/
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 Le paradis des voleurs [libre]

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Yume

Yume


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MessageSujet: Le paradis des voleurs [libre]   Le paradis des voleurs [libre] Icon_minitimeJeu 30 Aoû - 19:58

Souk. Une ville parfaite. Une ville où les marchands sont si nombreux dans les quartiers que les voitures ne peuvent passer. Et une ville où, en traversant ces lieux commerciaux, il suffit de tendre un bras pour pouvoir attraper un article parmi tant d'autres posé sur quelque étalage.
Souk. Une ville parfaite. Une ville si animée que les voyageurs s'arrêtant pour quelques jours ne peuvent fermer l'oeil de la nuit, dérangés par le tapage nocturne des jeunes qui font joyeusement la fête. Et une ville si animée que les créatures rejetées, comme on les nomme si bien, se fondent dans la foule aussi discrètement qu'une sardine dans un banc de son espèce.
C'était ce à quoi ressemblaient les pensées d'une jeune femme qui se déplaçait dans la foule compacte avec une souplesse féline. Sa grâce évoquait une danseuse, et l'impression de sauvage liberté qui se dégageait d'elle était presque palpable. Ses longs cheveux décolorés malgré son jeune âge, et ses yeux pareils à deux morceaux de ténèbres étaient des plus singuliers. Et malgré tout, elle passait aussi inaperçue que le reste des passants, hommes et femmes avec leurs propres particularités sûrement.
Sans s'arrêter de marcher, la jeune femme aux cheveux immaculés jetait sans intérêt particulier de rapides coups d'oeil sur les stands des commerçants qui s'égosillaient d'un côté et de l'autre de l'avenue. La jeune femme passa devant un vendeur d'armes ventru et dont la barbe noire mangeait la partie inférieure de son visage. L'homme effleura la femme du regard sans lui porter d'attention, avant de se tourner vers un client qui l'interpellait. Il y eut un mouvement flou. Le vendeur releva le visage vers la jeune femme aux cheveux blancs. Elle avait disparu.

Yume marchait d'un pas tranquille dans une rue resserrée, trop étroite pour que des stands puissent s'y installer. Ne regardant pas où elle marchait, son regard de nuit était rivé sur la lame luisante qu'elle tenait à la main. Durant plusieurs minutes, Yume étudia la lame. Puis, satisfaite, elle releva le regard et écarta un pan de son gilet en cuir où elle rangea la dague. Le mouvement du vêtement fit briller une demi-douzaine d'armes semblables.
Un tintement de pièces fit tourner la tête à Yume. Dissimulé par l'ombre des hauts bâtiments qui s'élevaient d'un côté et de l'autre du passage, on devinait la silhouette d'un vieillard emmitouflé dans plusieurs couvertures. Sa chevelure et sa barbe grises étaient sales. Une odeur nauséabonde se dégageait des vêtements élimés de l'homme. Serrée entre ses doigts aux ongles incrustés de saleté, il tenait une coupole où résidaient une poignée de pièces, qu'il agitait de temps à autre, comme un rituel répétitif auquel il ne songeait même plus. Son expression exprimait une profonde souffrance et ses yeux caverneux étaient éteints.
Sans un mot, Yume s'approcha du vieillard et vint s'asseoir à ses côtés, ignorant l'odeur peu engageante. Le vieillard leva son regard sombre vers la jeune femme et lui adressa un sourire édenté. Yume n'y répondit pas. Elle se contenta de changer de position pour tenter de trouver la plus confortable. Le tintement cessa.
Les minutes s'écoulèrent. Le temps, la vie suivait son cours. Yume et le vieil homme étaient toujours assis côte à côte. Aucun des deux ne bougeait. Ils avaient tout leur temps devant eux. Ils avaient la journée. La vie.
Ce ne fut que lorsque le soleil eut parcouru un morceau de son chemin, lorsque le ciel se para d'un bleu plus pâle, annonçant la fin prochaine de la journée, que Yume déplia ses jambes et se leva. Avant de partir, elle planta son regard sombre dans celui de l'homme. Dans celui de ce dernier brillait une minuscule lueur.

Yume ne voulait pas retourner dans la foule pressée et inattentive. Elle bifurqua vers un enchevêtrement de ruelles étroites et sombres, où les détritus jonchaient le sol et où les trottoirs exhalaient une odeur de pourriture et de charogne. S'engageant avec assurance dans ce lieu sordide, Yume allongea imperceptiblement le pas. Après plusieurs minutes de marche soutenue, la jeune femme déboucha sur une petite place éclairée de quelques lampadaires. Au centre trônait une minuscule fontaine dont la pierre était noire de crasse. Elle était hors-service depuis de nombreuses années maintenant.
Yume s'attarda sur la place, observant comme un petit enfant aux yeux émerveillés, les moustiques voleter autour de la lumière que projetaient les lampadaires, pareils à de minuscules lumières scintillantes dans le soir qui tombait.
Enfin, Yume reprit son chemin et se dirigea vers une rue plus large que les précédentes qu'elle avait empruntées. Quelques mètres, et la femme s'arrêta une nouvelle fois, le regard levé au-dessus d'elle. Elle détaillait avec attention un immeuble d'une demi-douzaine d'étages, la façade blanche semblant luire faiblement dans la lumière du soir. Alors qu'elle s'élançait pour accrocher la barre inférieure d'un balcon situé au premier étage, un bruit la fit rester les deux pieds ancrés au sol. Yume se retourna.


Dernière édition par Yume le Mar 4 Sep - 12:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le paradis des voleurs [libre]   Le paradis des voleurs [libre] Icon_minitimeVen 31 Aoû - 11:14

Toujours une belle journée dans cette ville, enfin pour Asuna, il y avait trop de monde a son gout, mais bon il fallait bien bouger un peu.
Comme a son habitude, elle aller dans son endroit favori, un endroit ou elle pouvait se battre tranquillement et ou elle était sure de gagner, humain contre loup-garou ... si il faut juste la force physique on connait le résultat ... enfin comme d'habitude les gens parier sur elle et elle gagner, évidement, c'était le seul moyen de se défouler en dehors du pensionnat. En plus elle gagner de l'argent pour pouvoir s'occuper un peu comme une personne normale, mais sa ne serait jamais vraiment le cas.
Enfin bref, cette fois ci c'était un type plutôt baraqué qui s'opposer a elle, sous sa fine apparence, et bien il se cacher une grande force, beaucoup plus grande que l'homme, elle gagna haut la main évidement même au bras de fer avec d'autre personne. Enfin l'argent gagné elle alla acheter quelques petites choses pour pouvoir s'occuper pour le restant de la journée. Marchant tranquillement en regardant le ciel bleu sans nuages qui laisser passer les rayons a travers les stands. Marchant en pensant elle ne faisait aucunement attention a ce qu'il se passait, mais au moins elle ne croiserais personne du pensionnat.
C'était une belle journée pour une fois.
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MessageSujet: Re: Le paradis des voleurs [libre]   Le paradis des voleurs [libre] Icon_minitimeLun 3 Sep - 22:28

Yume respira. Ce n'était qu'un chat égaré qui avait renversé une bouteille vide au coin de la rue. La jeune femme se détendit imperceptiblement. Elle leva le regard vers le ciel. Il était à présent de la couleur des bleuets, ces petites fleurs que l'on trouve sur les rebords des chemins. Les premières étoiles pointaient leur nez, minuscules points aux faibles reflets lumineux.
Se reconcentrant sur la façade d'immeuble, Yume prit derechef son élan, et s'accrocha sans peine à la balustrade de l'appartement. Elle effectua un arc de cercle avec son corps et se retrouva debout sur le balcon. Sans s'arrêter, Yume se tourna en direction de la balustrade du deuxième étage. Derechef, le même mouvement.
Ainsi, Yume exécuta une ascension rapide jusqu'au toit de l'immeuble. Arrivée au sommet, la jeune femme se redressa et inspira profondément, emplissant ses poumons d'air frais du soir qui tombait. Un sourire naquit sur les lèvres roses de Yume. Elle s'assit sur le rebord du toit et, dédaignant le vide qui s'ouvrait sous elle, laissa pendouiller ses jambes. Appuyée sur ses mains, elle contempla les derniers rayons de soleil disparaissant derrière les constructions humaines, le temps d'aller éclairer l'autre partie de la Terre.
Après plusieurs minutes de spectacle, Yume s'éloigna du bord de l'immeuble et s'avança vers le centre, déjà plus sûr. Une fois bien installée, elle s'allongea à même le béton, parmi les câbles et les paratonnerres. Yume garda quelques instants les yeux ouverts, puis elle ferma les paupières, l'expression indéchiffrable comme à son habitude.

Ce ne fut qu'une heure plus tard que Yume rouvrit les yeux. Elle n'avait pas dormi. Elle avait rêvé.
Se redressant, la jeune femme s'étira et leva une troisième fois les yeux vers la voûte céleste. Elle semblait à présent être de la même couleur que ses yeux. Abaissant le regard, Yume poussa un profond soupir. Puis elle redescendit prestement.
Arrivée au pied de l'immeuble, la jeune femme entama d'un pas vif le chemin du retour. Le chemin du retour... Retourner où ? Yume n'avait pas de maison. Elle dormait là où elle se plaisait, et passait sa journée en mouvement. Elle n'habitait nulle part. Elle habitait partout.

Après son escapade sur le toit, Yume se sentait d'humeur pour aller "jouer", comme elle s'amusait à l'appeler. Parcourir les ruelles étroites et nauséabondes des villes la nuit, dans l'attente de faire la rencontre des quelques malfrats bourrés jusqu'en haut d'alcool. La jeune femme prenait un certain plaisir à faire languir ces pauvres hommes, jusqu'à ce qu'il perdent patience et tentent d'entreprendre quelque chose de malpropre. A ce moment-là, Yume, ignorant le risque qu'elle prenait, mettait brutalement fin au jeu, de façons diverses et variées qui finissaient toujours ainsi : des hommes face contre terre dans une ruelle sombre... et vide.
Mais ce genre d'exercice était d'autant plus passionnant dans la ville de Souk, étant donné que l'activité nocturne y était intense. Les rencontres étaient plus nombreuses, et les risques étaient plus gros. La ville idéale pour Yume.

A présent, la jeune femme marchait dans l'allée principale, où quelques heures plus tôt, le marché battait son plein. A présent, la rue était vide, et seuls restaient les papiers et les légumes égarés qui jonchaient le sol.
Yume ne savait pas précisément ce qu'elle venait faire ici, mais quelle importance ? Elle était aussi libre que le vent. Elle n'avait aucun horaire à respecter.

Quelques mètres plus loin, un mouvement attira l'oeil aiguisé de Yume. Tournant le regard, la jeune femme découvrit une fille aux longs cheveux bruns, debout en plein milieu de la rue, le regard tourné vers le ciel nocturne.
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