Certaines choses ne sont pas forcément bonnes à savoir...

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Jorad a toujours eu du mal à s'adapter aux transferts effectués grâce à l'un de ses amis, Passeur lui aussi, enfin...on pouvait dire ça, même si en fait il devait plutôt se concentrer sur sa mission actuelle que d'être perpétuellement en réflexion avec lui même rapports aux autres. Il devait, en priorité, s'occuper de la requête dont Garvide Jerjerod l'avait chargé d'accomplir. A priori, ce devrait être simple...simple...un mot bien inutil dans une situation aussi complxe. Sa vie aurait due être simple aussi ! Et pourtant, nul autres que lui savait au plus profond de sa personne que cet univers ne lui réserverait pas une vie facile...palpitante, certes, mais en aucun cas il lui serait prédit que son existence n'aurait aucune embûche. Cependant, il était parvenu à affronter et surmonter les obstacles jusque là, donc à priori, cette mission se passerait sans problème. Sans problème...allez, cette pensée devait persister. Tout se passerait bien. Il n'y aurait pas d'évènement susceptible de lui attirer des ennuis ou encore de le mettre dans une situation embarrassante. Malgré tout, réfléchir n'enlèverait pas son vertige qu'il ressentait après la téléportation dans cette ville, d'un Passeur à l'autre. Maintenant qu'il se trouvait dans cette ville, la personne qu'il cherchait ne devrait pas trop pouvoir lui échapper. Rester sur ses gardes, vigilance constante...il ne foulerait pas Félipolis sans laisser une trace de son passage.

- Bon...maintenant, il faut chercher ce fameux individu...d'après le portrait robot dont on a recueilli les informations, il ressemble à...

Félipolis ! Nizar aimait bien cette ville, malgré le fait que certains chasseurs traînaient, il la trouvait agréable, vivante. Quand il avait envie de se fondre dans une ville, il aimait aller à Félipolis. Il se baladait dans les parcs, regardant les gens vaquer à leur occupation. Il aimait cet état dans lequel il se mettait, constamment aux aguets, mais en même temps sembler naturel et parfaitement à sa place parmi ces humains. Et puis, peut être qu’inconsciemment il cherchait ses élèves. Il vagabondait au gré des rues donc, en regardant les monuments, en entrant dans les échoppes, discutant avec les commerçants, achetant parfois quelques babioles, faisant les parcours touristiques, se posant parfois sur un banc dans un parcs, observant cette vie autour de lui, même ce garçon qui semblait le regarder. Qui le regardait même assez fixement, il semblait le dévisager. Nizar ne bougea pas, mais continua de regarder les gens, en gardant ce jeune garçon à l'oeil discrètement.
Une légère bise commençait à souffler sur la ville.

Invité

Un jeune homme aux cheveux blancs, à la petite stature et aux yeux de couleur étrange...bizarre, il ressemble étrangement à...il décide donc de s'avancer vers cet individu singulier qui semble comme...le surveiller. Le guetter, plutôt, comme un fauve qui chasse ou une proie qui attend un mouvement afin d'anticiper ce dernier. C'était maintenant inutile de se cacher plus longtemps ou même de faire semblant, et il décide donc de passer à l'action et d'avancer vers lui. Chaque pas l’entraînait vers ce garçon, discernable à mesure qu'il approchait de lui. Ses cheveux flottant au doux vent qui se présentait malgré l'abondance de personnes présentes dans cette ville. Le nombre d'individus entassés était choquant ! Moins que certaines mégalopoles extra-pleines de personnes à tout casser, mais il devrait s’accommoder de la population actuelle. Mais justement, cette population, face à ce garçon...n'était d'aucune importance. Il sentait que cette rencontre n'allait pas que lui apporter des ennuis, ce qu'il pensait depuis un bon nombre d'années, méfiance et vigilance étant les seules amies qui ne l'avaient jamais trahis...rarement, en fait. Mais se torturer la tête n'était pas le point fort de cette mission et il était temps de se concentrer à nouveau. Il fallait qu'il avance dans cette masse grouillante, qui formait, dans son esprit, comme un mur presque impénétrable qu'il aurait voulu écarter comme la mer par Moise, encore un conte...si seulement cela aurait pu être vrai. Les secondes avancent, ainsi que sa personne, et il va le rencontrer quasiment de plein fouet s'il ne s'arrête pas dans sa manoeuvre. Pourquoi prendre un tel risque ? Lui même ne le savait pas...

Le jeune homme avait l'air d'en vouloir à Nizar, il le prouva en avançant droit vers lui, faisant fi des passants et autres personnes du parc qui le séparaient de Nizar. Ce dernier le laissa venir et se décala suffisamment pour lui laisser une place comme s'il l'attendait, il ne bougea toutefois pas, restant décontracté profitant du doux frôlement du vent sur son visage. Il le laissa arriver et une fois qu'il fut à hauteur, il indiqua la place qu'il venait de libérer à coté de lui avec le menton.

"Bonjour, assis toi je t'en prie."

Nizar était tout sourire, comme s'il voyait un ami, seuls ses élèves auraient pu voir que sa posture était une posture défensive, qui prévoyait presque toutes les attaques. On est jamais trop prudent.

"Quel bon vent t’amènes ici ?"

Son ton était naturel, avec aucune crainte dans la voix ni rien de méchant, apeuré ou autre expression que la joie de vivre dans les yeux.

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Ce bonhomme est de plus en plus étrange de se comporter ainsi envers un inconnu. Cela doit être de famille, ou habituel, de se proposer d'être prévenant comme ça. A moins que ça ne cache quelque chose d'autre, ce qui était tout à fait plausible, étant donné qu'il n'avait jamais vraiment fréquenté qui que ce soit dans ce monde, ou n'ayant pas posé les pieds une seule et unique fois ici, dans cette ville quelque peu originale, où l'Humanité et les Nexos s'entrecroisent et se rencontrent. Un peu comme lui et ce jeune homme à vrai dire, même si il se révélait être un Hybride, ce que ce garçon n'avait sûrement pas manquer de détecter. A vrai dire, il ne s'en cachait pas trop, même s'il savait risqué que cette informations soit divulgué à une instance qui s'occuperait ensuite de lui de manière...radicale et définitive. Ce qu'il détestait, ce qu'il exécrait. Ce qu'il haïssait. C'était bien pour ça que l'organisation, dont il était l'un des membres, avait vue le jour : pour que cette ignominie égoïste cesse. Pour que les règles d'égalité et de respect soient respectées et qu'elle aient un sens dans cet univers ! qu'elles ne soient pas bafouées ni qu'on marche dessus comme on marcherait dans une bouse. C'était une vision qui allait bien au-delà de tout cela. Une pensée collective qui résonnait dans l'esprit de tout ceux à bord du Jugement de la Charogne ou qui se retrouvaient éparpillés à travers ce monde et bien encore plus loin que ce dernier. Oui...une sorte d'utopie qui semblait impossible à atteindre pour le moment. Mais un jour viendra. Un jour viendra où tout changera...

- Hum, eh bien...auriez vous vu cet homme ?

Il sourit avec bienveillance tandis qu'il lui présentait le portrait dessiné en croquis d'une jeune homme d'une trentaine d'années, aux yeux bleus foncés, doté d'une chevelure brune allant jusqu'au bas du coup, portant une cicatrice au sourcil droit

- Il est dangereux ~

Nizar s'attendait à tout sauf à ça, l'homme s'assit (jusque là rien d'anormal) mais il n'était pas là pour le traquer, ni pour son enseignement, il était là parce qu'il cherchait quelqu'un.. Nizar prit la photo et la regarda, fixant le visage comme s'il allait lui dire quelque chose avec son regard bleu et profond. Il n'avait jamais vu d'homme comme lui. Il n'en connaissait pas, et n'en avait jamais croisé. Il redonna la photo au jeune homme et leva les yeux pour regarder les nuages.

"Je ne sais pas s'il est dangereux ou quoi que ce soit, mais je ne l'ai jamais vu,... et pourtant j'ai vu du pays."

Nizar tourna la tête vers le jeune homme, pour voir sa réaction. Il pensait bien qu'il allait tout simplement se lever et partir chercher cet homme si dangereux à ses yeux. Nizar aurait bien voulu l'aider mais il ne savait rien de cet homme, peut-être était il un élémentaire et ce jeune homme était un chasseur, et Nizar n'avait pas envie d'aider les chasseurs à traquer ceux de son espèce.

Invité

Il souria à cette remarque de la part de ce jeune homme tout à fait original à vrai dire, même s'il venait de le cotoyer que depuis à peine une dizaine de minutes, la majorité de ces dernières ayant surtout servies à scruter le visage sur cette photo qui avait retracé le portrait robot des informations visuelles et informatiques récoltées au sein de l'organisation afin de percevoir physiquement qui était cet être dit dangereux. En effet, il pouvait très bien posséder quelques propriétés qui le rendait aptes à être tout à fait nuisible au sein de cette fragile société qui reposait sur la sécurité et les moyens mis en place pour contrer à toute éventualités de ce genre là. Mais bon, se concentrer sur cette première phase était importante : demander une orientation à quelqu'un, mais vu que ce jeune garçon ne pouvait en donner aucune, il finit par sourire, déçu certes, mais sincèrement content de pouvoir rencontrer une nouvelle personne au sein d'une toute autre ville qu'habituellement.

- Hum...je n'en doute aucunement, monsieur ?...

Il se risqua à demander son prénom, ne le connaissant pas.

- Et quand à parcourir du pays, ça se voit vu vos chaussures abimées et sales ~

Il ria de manière tranquille, comme s'il se trouvait nullement ridicule de dire ça.

- C'est vrai que les vents ont dût vous en raconter, des choses, je me trompe ? ~

A ce moment, il le fixa et tenta de le dévisager, pas de manière hostile, mais de façon affirmée, traduisant une certitude dans le ton de sa voix.

- Il aime vous faire voyager, à ce qu'il me semble ~

Nizar sourit et regarda ses chaussures, qui effectivement commençait à vouloir rendre l'âme, Nizar se dit qu'il devra penser à changer de chaussures, ne serait ce que pour le confort de marcher. Puis vint la phrase qui fit prendre à Nizar une attitude défensive, il l'avait un peu relâchée quand il lui avait montrer la photo. Rien ne parut sur son visage, encore moins sur les réactions de son corps, mais Nizar était on ne peut plus attentif au jeune homme, qu'il regarda avec une pointe d'amusement dans les yeux.

"Effectivement, j'aime bien quand je voyage de sentir le vent sur mon visage,... mais de là à me raconter des choses... Et vous, vous n'aimez pas pouvoir voyager au gré de vos envies ? L'on m'a dit, je ne sais plus où, que le voyage forgeait le caractère."

Nizar ne changeait pas de position mais tous ses sens était en alerte, le moindre faux pas de ce jeune homme et Nizar disparaissait, et envoyait valser le jeune homme par la même occasion.

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Il partit d'un rire tout à fait justifié : peut être bien que ce jeune homme avait mit le doigt sur une vérité tout à fait prouvée. En effet, comme il le dit si bien, "le voyage forge le caractère", et ce, sur n'importe quel individu, humain ou non, voyageur ou pas. Personne ne pouvait espérer échapper à cette aubaine de se créer un caractère à partir des choses que l'on avait entendu, des paysages que l'on avait vu et des rencontre dont on avait bénéficié au cours d'un périple unique ou habituel, car beaucoup de personnes en cette terre devait sans doute aimer faire le tour de ce monde et en explorer les tréfonds ainsi que les coins reculés. Pour sa part, Jorad n'avait mis les pieds à Emrys que depuis peu de temps, n'ayant pas pu jouir de ses beautés ou de ses lieux attrayants et palpitants. Non, bien au contraire...il avait dû se confronter à des évènements qui déplairaient à ses interlocuteurs, en plus de sa propre personne. L'exploration du reste de l'univers est vaste, plus vaste qu'il n'avait pensé. Et ça n'était pas fini. Il avaient fait une halte ici pour une durée indéterminée, mais cela n’enlèverait aucunement les souvenirs qu'il abritait au sein de son esprit...des choses...incongrues...anormales...effrayantes...horrifiques...on pouvait le voir à travers ses yeux lorsqu'il se perdit un instant dans les limbes de ses actions passées, ayant détourné le regard, espérant vainement que ce garçon ne le verrait pas. Il chassa ses noires pensées de sa tête de quelques secouement légers de cette dernière et il lui sourit à nouveau, en proie à une jovialité instantanée.

- Je m'appelle Jorad Cipion et je suis ravi de faire votre connaissance ~

Adressa-t-il à l'individu portant des cheveux blancs et des yeux ternes.

Mais alors qu'il exécutait ce geste sympathique afin de nouer éventuellement un lien et de baisser une certaine tension qui régnait entre eux deux, il parcouru son regard à gauche et à droite, sans pivoter sa tête, et sans pour autant arrêter de tendre sa main pour que ce jeune homme la saisisse.

Nizar lui prit la main, un peu méfiant, mais la lui serra chaleureusement, ne pouvant décemment pas être détendu dans une ville où les gens de son espèce sont considérés comme des animaux qu'on peut disséquer à son aise. Jorad, car c'était son nom, lui serra la main en faisant faire à ses yeux un 180 complet de gauche à droite. Nizar le regarda un peu surpris.

"Vous pensez qu'il est dans cette ville?"

Nizar marqua un temps d'arrêt.

"D'ailleurs, qu'a-t-il fait pour être aussi dangereux ?"

Il lui semblait qu'il avait oublié quelque chose, mais il n'arrivait pas à mettre la main dessus, puis ce fut l'illumination. Il avait laché la main de Jorad depuis quelques secondes, mais il la reprit vivement.

"Oh mais ! Désolé, je m’appelle Nizar, ravi de vous rencontré aussi."

Il avait dit ceci dans un grand sourire, il aurait pu dire son faux nom, mais il sentait que Jorad ne lui voulait aucun mal. Il lâcha cette fois la main de Jorad et se remit dans la même position qu'avant, pour pouvoir observer les gens et le ciel en même temps.

Invité

Une fois le serrage de mains accompli et la première question de ce jeune homme posée, Jorad ne put s'empêcher de tourner, à sa manière, l'interrogation dont fit preuve ce garçon adulte mais d'apparence adolescente. Pour lui, la rhétorique se trouvait employée ici de façon tout à fait amusante et véritable. Une impression étrange pour une réaction pas banale, celle d'être sûre de sa réponse sans même prendre en compte la question en elle-même. Vraiment bizarre.

- Si je suis ici, c'est qu'il est effectivement dans cette ville, sans aucun doute possible ~

Après le court silence instauré par cet individu non humain en face de lui, Jorad n'arriva pas à se défaire du petit sourire qu'il afficha.

- Hum...eh bien, des choses qui, selon moi et ceux que je sers, sont suffisamment graves pour que nous prenions en compte le danger que représente cette cible ^^

Ce lâchage de main plutôt brusque et sans prévenir avait quelque peu dérouté temporairement Jorad, ne s'étant pas attendu à ce qu'un drôle de bonhomme puisse faire ça ou soit capable d'une telle action troublante.

Tandis que Nizar regardait tranquillement le reste de la population, Jorad continuait plusieurs autres scrutations à 180°, dans le but de rechercher du regard l'homme de la photo.

- En attendant...il faudra que je continue de le pister...

Nizar écouta la réponse de Jorad, hocha la tête à ses réponses. Les gens commençait à arriver dans le parc, se posant dans l'herbe, ou sur un banc. Les bruits des conversations commençait à couvrir doucement les gazouillis des oiseaux, et le murmure du vent. Mais Nizar ne bougea pas, il aimait les bruits de la nature, mais ceux des humains était tout aussi agréable, tant que c'était à petite dose.

"Et bien je te souhaite bonne chance, moi je vais rester ici encore un peu."

Il souriait toujours, regardant les gens, les amants qui s'embrassaient allongés dans l'herbe, les jeunes enfants qui jouaient dans les parcs prévu à cet effet, les parents, qui les regardaient main dans la main, assis sur un banc, ou discutant avec d'autres parents.

Nizar aimait bien regarder cette vie qui ne serait sans doute jamais la sienne. Mais il s'en fichait, cela ne l'empêchait pas d'être heureux.

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Bien vite, la place manqua et les personnes de toute sortent investirent les lieux. Des gens si innocents...si pures...ceux qu'il voyait n'avaient rien de menaçant ou même, de quelques manières qu'elles purent être, d'intentions dangereuses. Et pourtant, l'expérience rattrapait ce jugement plutôt insipide. Comment celui qu'il était pouvait se permettre d'oublier sa mission actuelle et s'égarer dans une pensée empathique ? L'empathie...peu de gens en possédait sur cette terre, voir dans le reste de l'Univers, pouvait il se demander. Elle manquait cruellement à ce monde, qui devrait sans doute en avoir plus besoin d'autre choses vu toutes les races qu'il rassemblait, et qui pourtant se déchiraient entre elles, comme des charognards se disputant un morceau de viande juteux ou bien gras. Celui qui correspondrait le mieux à leurs attentes. Ce devrait être pareil avec ce monde. Un idéal où tous se serreraient la main et s'uniraient dans l'adversité dans le but de tout surmonter ensemble et de combattre puis vaincre les vrais ennemis de l'Humanité et des Xenos vivant sur cette planète. Car c'en était une. Il savait qu'elle subirait sûrement le sort identiques aux autres qui se sont adonnés à des conflits ravageurs et aux guerres sans fin pour la suprématie des territoires, quand il en existait. Pour d'autres, les royaumes et principautés diverses ne les intéressaient en rien du tout. Seul comptait la substance même. La biomasse, le coeur et l'enveloppe même de chaque astre doué de potentialité d'accueillir la vie. Une bien triste fin pour un habitat censé durer plusieurs centaines d'années et abriter une multitudes de générations d'espèce différentes avant de s'éteindre et de ne plus faire office que de cailloux stérile et apte à cacher la vermine s'y installant, espérant être discrète et impossible à détecter.

Jorad toussa un peu fort pour attirer l'attention de Nizar et il le regarda tout en sortant des paroles directes et pleines de sens par sa bouche.

- Comment dire...il faudrait mieux que j'évite de me lever tout de suite, en fait...parce que le problème dont je dois m'occuper est proche. Très proche. ^^'

Il était vrai que regarder des couples se bécoter en public sans honte, observer des enfants jouer avec toute la vigueur de leur jeunesse et entendre des discussions simples de parents entre adultes avait tout de reposant et de tranquille. Mais si Jorad souhaitait préserver cette légèreté de climat, il devait agir. Vite. Clair. Net. Les trois mots d'ordres gravés dans son crâne depuis son intégration au sein de l'organisation, venant s'ajouter à une autre devise qu'il gardait pour lui personnellement et dont il était fier. Il ne s'en targuait absolument pas mais le crierait haut et fort à qui la mettrait en doute. Et sans hésitation.

- Surtout, ne vous retournez pas ~

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