Ciel azur.
Un jour parmi tant d’autres, semblable à la plupart de ceux que j’ai vus défiler dans ma vie - ou plutôt mon éternité. Un jour parmi tant d’autres, que pourtant je ne peux pas m’empêcher d’apprécier comme si c’était le premier de mon existence. Un jour parmi tant d’autres – un jour malgré tout.
Soleil éblouissant.
Je saurais dire d’où provient cet enthousiasme que j’éprouve envers les faits les plus divers du quotidien. Peut-être pense-je devoir vivre pleinement la vie que m’a offerte mon frère, peut-être est-ce ma manie de tout relativiser. Peut-être.
Le vent caresse mon visage.
Je ne peux pas m’empêcher de toujours avoir une pensée pour Rafiel, où que j’aille, quoi que je fasse. « Quelque part, il veille sur moi. », une de mes divagations fréquentes – chose égoïste que je n’espère pas moins au plus profond de ma personne.
Et je me mets en route.
C’est à sa mort que j’ai commencé à vouloir voyager comme il le faisait, pour découvrir ce monde si singulier. Certes, ce dernier me tenait déjà à cœur longtemps auparavant, mais jamais ne m’était venue à l’esprit l’idée de vouloir tout explorer de la sorte. Après tout, cet esprit a, durant quelques mois au moins, regretté une vie que je me suis ôtée moi-même, à force de caprices égalitaires. Caprices que, pourtant, je n’ai jamais oubliés. Je ne peux en vouloir qu’à moi-même…
Les frontières de Hareki.
Ces convictions sont d’ailleurs la source de mon affection envers le continent de Salfaryes, où tous se côtoient – et plus particulièrement Hareki. L’animation y est omniprésente, et on y voit des gens de partout, de toute race, de toute couche sociale. C’est l’une de mes destinations favorites, car tout y reste toujours à découvrir, et la convivialité y règne.
Les frontières de Cobalia.
Grande ville d’un pays que je chéris tant, Cobalia est un endroit où je ne suis allée que quelques fois. J’en ai de vagues souvenirs, et tout doit avoir changé depuis ma dernière visite – en tant qu’ange, on perd assez facilement la notion du temps. Mais de prime abord, l’ambiance joviale semble toujours être la même, ce qui est le plus important pour moi ; même si ce genre d’air agité que prend Cobalia est souvent propice aux altercations…
Mais aussi aux rencontres.